samedi 6 novembre 2010

Buried

Coucou camarade !
Aujourd'hui, non pas un article de news (je sais que tu enrages de ne pas en avoir, camarade, toi qui fais partie de mes cinq visiteurs réguliers, il y en aura bientôt, ne t'en fais pas...) mais un post louangeur. Je n'en fais pas souvent, je m'étais exprimé ici même sur la Zona, excellent film espagnol. Je reviens pour parler de Buried, visionné hier, faisant déjà (plus ou moins) l'unanimité. Pourquoi en parler, alors, si tous les (bons) critiques de cinéma lèvent déjà le pouce ?

D'abord, parce que c'est un gant jeté à la face des auteurs, en tout cas, de tous ceux qui aiment « le genre » comme on dit. C'est peut-être même une moufle de soudeur en travers de la gueule, ou une pince de scaphandrier, faut voir.

Parce qu'il s'agit là du pitch impossible par excellence : passer tout un film en compagnie d'un homme enterré dans un cercueil, avec pour seul contact extérieur un téléphone portable...
Et ça, n'importe lequel d'entre nous vous le dira : on a tous nos pitchs « qui-coûtent-rien-et-qui-vont-changer-la-donne-à-jamais-genre-Cube/BlairWitch-tu-vois-mais-avec-une-palme-d'or-et-huit-oscars-à-la-fin. ».
Sauf qu'on en fait pas des scénarios. Pourquoi ?
Camarade, camarade... la blague du mec enfermé, tout le monde l'a faite, elle est inscrite sur le petit carnet à « idées qui déchirent » de tout un chacun.
Et ça s'arrête là. Une heure trente, ou trois cent pages, ou trois albums de bd... passés avec UN mec, dans UNE boîte ? Vide soudain de l'imaginaire, face au défi à relever. L'idée du siècle s'effondre.
Hé oui... L'histoire du mec enfermé tout seul reste, pour chaque auteur, un souvenir cuisant, une punition qu'il s'est infligé sans le savoir au début. Un autobizutage, une selfmade-bite-au-cirage, dont le scénariste retient une leçon essentielle : les pitchs, c'est comme les filles, y en a qui sont hors catégorie. (Beaucoup trop, d'ailleurs.)

Le problème, avec Buried, c'est qu'il est arrivé ce qui arrive tous les dix ans : le film tient ses promesses. Le scénariste qui était aux manettes a réussi là où tous les autres ont échoué.
Et c'est mal.
C'est sans doute une des pires humiliations subie par toute une catégorie socio-professionnelle. Catégorie qui se caractérise en plus par l'égo démesuré de ses membres : on parle quand même de gens qui demandent du pognon pour raconter des histoires... Même un usurier aurait pas assez de gueule pour le faire.

Alors, je ne vais pas m'étendre, parce que détailler le film, c'est le desservir. Malgré quelques facilités vite oubliées devant l'audace et l'impact de l'expérience, il réussit à maintenir le suspense jusqu'au bout, et c'est peu dire. Le pire, c'est qu'il finit de la meilleure des manières : il sèche son spectateur à la toute dernière seconde. Et rarement générique de fin a laissé un tel blanc dans une salle.

Et quand cette salle est remplie à crever de jeunes gens sympathiques arrivés évidemment cinq minutes après le début du film, les phones allumés et braqués comme des torches pour trouver une place, avec force blagues et déclarations tonitruantes (j'aime l'UGC de la Défense), imposer le silence, c'est un beau challenge.
Même ton scénariste préféré a subtilement tenté l'impossible avec un courageux « Vos gueules. » C'était follement téméraire, c'est vrai, noyé comme je l'étais dans la masse et la pénombre de la salle. Ca n'a pas marché, tu en jugeras par la réponse qui m'a été faite : « A la fin du film, on te retrouve, b...d. ».

Et pourtant, le film s'est imposé de lui-même.
Buried, c'est aussi ça : tout le 92 est réuni dans une salle... et pourtant, le 92 ferme sa gueule. Et ça fait du bien.
Buried, c'est même un scénariste qui rentre chez lui sain et sauf, parce que tous les soucis, les petites contingences de la vie quotidienne, et même les menaces de mort, tout est oublié le temps d'un film. Si c'est pas beau.

Enfin, Buried relève avec talent un dernier défi : offrir un rôle en or à ça :



Ouais, on fait plus crédible, comme acteur dramatique. C'est plutôt une chouette pub pour les salles de sport (une pub mensongère, cependant, je peux te l'assurer...) et c'est semble-t-il ce qu'il faut être pour se ta... pour épouser Scarlett Johanson.
Pourtant, malgré une ceinture abdominale incompatible avec un rôle shakespearien, Ryan Reynolds (oui, tu l'as compris, c'est son nom) est un bon acteur, et n'a pas joué que dans des merdes, avant. Mais il en a fait beaucoup. Ou peut-être en a-t-il fait une de trop avec l'inénarrable Wolverine... ? Le pire est qu'il promet d'en faire d'autres (quelqu'un va aller voir Green Lantern ? AH AH AAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaah noooooom de D...)

En tout cas, Ryan est très bien, dans Buried, comme il peut l'être dans... je sais plus... Mais grâce à ce film, on lui souhaite de pouvoir faire monter son cachet sur Green Lant... nan, allez, j'arrête, c'est mal.

Bref, Buried. Un film très très énervant... pour un auteur. Du temps intelligemment investi pour spectateur, sans nul doute.
Mais qui faut-il, finalement, remercier pour ça ?
D'après IMDB, ce monsieur s'appelle Chris Sparling. C'est donc lui que de nombreux scénaristes vont remercier pour l'heure et demi passée grâce à son talent. Et pour la remise en question qui s'en suit, c'est aussi lui qui sera traqué comme une bête Et c'est tant mieux, y a une justice. Enfoiré.

Heureusement qu'il y a toujours des daubes pour se rassurer, se dire qu'on est quand même bon... J'en profite ici pour remercier Tony « épilepsie garantie » Scott : Tony, j'ai vu la bande annonce de ton nouveau bébé, Unstoppable. La scène d'exposition est d'ailleurs visible dans le trailer, et c'est d'une grande finesse, comme toujours dans ce que tu fais.
« _ Vous êtes en train de me dire qu'on a un train sans conducteur et sans frein, chargé de produits toxiques, lancé à 300 km/h, et qui va dérailler dans une ville de 100000 habitants ?
- Oui, madame. »
Tes dialoguistes sont des tueurs, comme d'hab. Et j'ai vraiment hâte de retrouver Denzel « dis aux enfants que je les aime » Washington.
Ouf, heureusement que vous arrivez, les gars, on se sentait moins bons, tout à coup...

mercredi 13 octobre 2010

Les Primordiaux attaquent...

... ils ont intégré notre réalité !!
Sculpture... au pistolet à colle ! Par l'incroyable Jérémy Masson (blog accessible si vous appuyez sur son nom, les amis), camarade d'Anthony.
Si c'est pas chouette, ça...

mercredi 29 septembre 2010

Back from hell

Oui, bon, d'accord, c'est un peu pompeux, comme titre, m'enfin, quand même, j'en ai abattu, du boulot...
Tu seras donc content, ami lecteur, d'apprendre qu'en plus d'avoir passé des vacances radieuses dans le Vercors et sur la Costa Brava où mon corps sculptural a pu gagner la teinte dorée qui lui sied si bien, j'ai aussi avancé sur différents projets. C'est donc il y a quelques semaines, grâce à ma détermination sans faille, que j'ai terminé le script de la Licorne tome 4. Avec un an de retard, mais ça on passera...
Toujours est-il que le livre était bien entamé, et qu'il a maintenant la fin qu'il mérite, après 42 versions différentes. Enfin, j'espère que cette fin est bonne, c'est pas vraiment moi qui vais en juger...
Un petit extrait ?


Vous pouvez en trouver d'autres sur le blog d'Anthony, tout comme cette image, intitulée le réveil du Leviathan... et j'en dirai pas plus.



Quant à 3 Souhaits t2, il est sur les rails, le dessin a démarré, la fin du script connaît quelques affinement, elle se fige tranquillement, et devrait être gravée dans le marbre dans les jours qui viennent. Après... un bon paquet de mois de travail, là aussi !



Et pour finir... le Mystere Nemo 3 est presque terminé, et sortira à la rentrée 2011. A venir, une petite preview... on parlera de ce qui se prépare en parallèle, mais ça, c'est pour plus tard... en attendant, vous pourrez voir ici, comment on signe les dossiers en préparation. Petit cadeau d'Anne Rouvin, grosses bises au passage !

samedi 5 juin 2010

Et voilà, on the tv Tieutieu

Moi qui pensais avoir perdu mon accent normand en venant à la Keupitale...
Tu pourras écouter le chant du terroir ici, malheureux. Ce sera aussi l'occasion de voir quelques pages, magnifiquement mises en valeur par le montage de l'émission.
A signaler, avant mon interview, un reportage sur le Comte de Saint Germain, excellente bd ! Et après, une interview fleuve de l'homme qui est le héros de l'émission (et on le comprendra) : Régis Loisel !
Bonne vis... bon visionn...
Amuse toi bien, quoi.

mardi 1 juin 2010

Avoir l'air con à la télé, un métier...

Salut l'ami(e) !
Un petit post, comme ça, pour te prévenir que Vendredi, Samedi, et Dimanche, je repasse en boucle à la télévision. Sachant qu'au moment du tournage, j'étais aussi détendu qu'un câble de pont, ce devrait être un grand moment d'aisance, de répartie souple, et de drôlerie furieuse. En plus, cet instant mythique pourra être savouré à l'infini sur le net. Je m'en réjouis d'avance.

L'émission où je passe, c'est un Monde de Bulles, la seule émission intergalactique et universelle entièrement dédiée, dévouée, consacrée à la bd. C'est Jean Philippe Lefèbvre, le présentateur, qui le dit lui-même.
A priori, il a raison, puisque, mis à part cette excellente initiative prise sur Public Sénat, le PAF tout entier se torche avec notre noble métier, le reste du monde en a rien à foutre de la bd franco-belge, et les extra terrestres préfèrent les jeux vidéos. Normal, c'est une race supérieure.
En même temps, j'ose à peine imaginer leur perplexité s'ils reçoivent le signal, et décryptent une interview de Jodorowski. Bref.

Cependant, je ne vais pas bouder mon plaisir, Jean Philippe m'a invité, c'est chouette, et je suis bien content de passer à la télé pour parler de 3 Souhaits, mon dernier album, disponible dans tous les librairies, bonnes ou mauvaises, depuis le 5 Mai, et qui n'a que des bonnes critiques.
Contrairement à Prince of Persia.

Alors :
1 - qu'on vienne pas m'emmerder avec ce film qui n'a rien à voir avec mon livre
2 - si t'as pas compris qu'il fallait l'acheter, même si t'aimes pas les 1001 nuits, c'est que ton lobe frontal est porté disparu
3 - si avec une accroche pareille, tu me trouves pas sympa et tu veux vraiment pas acheter mon bouquin, c'est que t'as aussi perdu ton hémisphère droit dans le métro

Rooooh, allez, excuse moi, je m'emporte.
On va dire que je suis simplement un peu stressé.

Faut dire que je suis déjà intervenu dans un Monde de Bulles, et que j'avais été, comment dire... A chier ?
C'était pour la collection 7, chez Delcourt.
Oui, il y a deux trois ans, j'ai été interviewé pour un chef d'oeuvre commis dans cette collection. J'essayais de faire des blagues pendant mon interview, juste après Fabien Vehlmann.
Si t'as déjà vu Richard Virenque essayer de faire des phrases intelligentes quand il commente le Tour de France, tu comprendras l'écart qu'il y a entre essayer d'être drôle, et l'être vraiment.
Le pire, c'est que tu peux retourner voir la vidéo, si tu veux rire un coup. Ne compte pas sur moi pour te filer le lien, espèce de pervers.

Mais, bon, là, je m'inquiète sans doute pour rien.
A priori, les conditions n'étaient pas les mêmes. Là, c'est super, j'ai été interviewé juste avant un petit jeune, qui démarre dans le métier. Régis quelque chose. Du coup, je me suis senti beaucoup mieux.

Non, vraiment, je crois que ça va être super...

dimanche 23 mai 2010

Je suis allé au concert de Lady Gaga

Hé ben oui. C'est comme ça, l'ami. Consternation. Je sais.
Et le pire est à venir : j'ai bien aimé.
Alors c'est sûr, je suis pas un fan, loin s'en faut, je connaissais pas les paroles, j'ai pas sauté pendant deux heures en hurlant chaque chanson, encore moins reconnu les intros de tel ou tel tube, et surtout pas applaudi à s'en faire exploser les paumes à la fin des singles.
Le type qui était à côté de moi s'en est chargé. Il se trouve juste que c'était mon frère.

Mais j'ai aimé, il faut l'assumer. Moi, quand on me propose un défilé de John Galliano, mixé avec du Chantal Goya, le tout réalisé par Michael Bay ou Roland Emmerich, je dis "faut voir". C'est sûr, par contre, qu'il faut pas espérer entendre le mot "nuance" dans la bouche des fans...

Faut dire qu'entre la troupe de danseurs bâtis comme des lutteurs, les décors à la Ben Hur version urban style, les costumes mécaniques et les plateformes à faire hurler Johnny de jalousie, tu comprends le prix du billet. Ou presque.

Donc, plein la gueule. Plein les oreilles, aussi, mais ça on le savait. C'est un concert. Si t'as pas d'acouphène à la sortie, c'est que t'as passé une mauvaise soirée.

Mais j'ai aimé.
Parfois, même, j'ai crié, moi aussi. Quand elle a dit "in France, you all have big cocks", là oui, j'ai accompagné la ferveur populaire d'un rugissement bestial.

Et puis elle le méritait. Elle est généreuse, cette fille-là. 89 "cheu fous aime mei peti monsterrrrrzzz", 157 "cheu viou eudoowwweee peurisssss". C'est moins que Madonna, à ce qu'on m'en a dit. Mais elle, elle le dit vraiment, c'est pas du playback. Même quand elle chante, dis donc.

Oui, un truc de fou : elle chante vraiment. Elle a même plutôt une bonne voix. On a eu droit au fameux interlude au piano que tous les critiques citent : "j'ai une voix, moi, les mecs, contrairement à ce que laissent croire mes chansons, et je sais même jouer d'un instrument de musique".
En tout cas, moi, de la part d'une chanteuse de techno, il en fallait pas plus pour me sidérer.

Reprise de "stand by me", plus deux titres à elle. Bien chantés, audibles, tout ça. Un truc de dingue. Avant, après, t'entends plus sa voix, mais c'est pas grave, à un moment t'as entendu quelque chose, et c'était juste.
Alors, bien sûr, même au piano, même a capella, ça se finit à quatre pattes, en utilisant d'une étrange façon les chandeliers en toc qui sont autour d'elle.

Faut pas oublier que c'est une freaks, qu'elle démolit l'establishment à grands coups de chansons. Mais quand même, le coup des chandeliers, c'était pas forcément nécessaire, on avait déjà bien compris qu'elle était en révolte avant. Quand elle remuait sa tête entre les cuisses de ses danseurs, par exemple.

Mais quand même, une vraie performance.
Y a un moment, peut-être, où je me suis dit que c'était too much : c'est le coup du Gozilla en latex, qui la caressait avec ses tentacules, pendant que son soutif et son panty crachait des feux d'artifice.
J'ai pas bien compris le rapport avec la chanson, "Paparazzi". Mais ça donnait.

Enfin bon, le reste du public s'en foutait, de tout ça. Ils l'ont aimée. Très très fort.
Surtout quand elle a crié "i love you all, my french gay boyyyzzzzzzzz !!!!".
C'est sans doute à ce moment là que la salle a hurlé le plus fort...

Quel chouette concert.

lundi 17 mai 2010

Et hop...

Oui, je sais, ça sent l'autopromo, et en attendant, rien de neuf, mais tout de même, deux chroniques de ce niveau-là, champagne, voilà...
Déjà, le bédien d'argent sur Planète BD
Ensuite, les honneurs du Comptoir de la BD, sur le Monde.fr.
Bon ben ça fait plaisir et puis c'est tout.
Mais promis, je posterai des recherches pour d'autres projets sous peu, normalement...

mercredi 5 mai 2010

Sortie mondiale de 3 Souhaits

Salut, camarade !
A y est, il est là, tout beau, tout chaud etc... phrases de rigueur
Mais quand même, mon petit coeur bat la chamade quand je le tiens dans mes mains.
A propos de rythme, vois donc la bande annonce, digne des plus grands films hollywoodiens. Oui, j'ai perdu tout sens de la mesure. Et si ça te fait pas envie, va te faire p...

Oh, et puis non, lis ça, plutôt. Une sympathique preview.
Et les appréciations qui vont avec, pendant qu'on y est, que ce soit sur bdgest, coinbd, ou sceneario...

L'entrée à l'Académie Française n'est pas loin, on peut le dire... et c'est pas trop tôt. J'attendais avec impatience qu'on me file un costard et un sabre. Le bicorne, moins, mais on fera avec...

Bon, beh je vais aller me calmer, moi... Tiens, je vais envoyer mon livre à la charmante Christine Ango en lui demandant ce qu'elle en pense, ça devrait me ramener sur terre fissa.

jeudi 15 avril 2010

3 souhaits le retour

Et paf !
Tiens, ami lecteur, deux autres pages !


Et à bientôt, ah ah aaaaaahhhh (rire de pirate partant au loin...)

samedi 10 avril 2010

Bob le maître des scénaristes

Salut camarade
Mais que se passe-t-il ??? Je n'ai laissé passer qu'une petite semaine entre le dernier post et celui-ci ??? Peut-être est-ce l'excitation du moment, l'intense envie d'écrire qui m'étreint depuis 4 jours ?
Vi, parce que pendant ces quatre dernières journées, là, je suivais un séminaire, avec mon camarade Mathieu Mariolle, scénariste de renom.
Nous écoutions, bouche bée, les conseils prodigués par Robert Mc Kee, docteur es scenario adulé par les scénaristes (et producteurs, et réalisateurs, et acteurs) d'outre-Atlantique, et qui commence (qui est, en fait) à être bien connu ici aussi.
Pour preuve, un amphi bourré, 300 sièges bien remplis, et autant de gens applaudissant à la fin de chaque session.

Au programme, structure, fossé narratif, personnage, scène de crise, climax actes et autres pivots dramatiques, des analyses de scénar en veux tu en voilà, mon coco !

Au programme aussi, hélas, les histoires et les opinions de Bob, qui fait ses 68 ans, et qui est très très américain, hein... dans le mauvais sens du terme.
Son chat nous a fait deux histoires d'un quart d'heure, l'Europe est un continent en guerre perpétuelle, l'Irak, c'est les anglais qui ont causé tout ça, le cinéma français c'est de la merde ("le cinéma hollywoodien aussi, mais nous au moins, on essaie de rembourser nos financiers"), et purée, qu'est-ce qu'on est nombrilistes avec notre pu... de langue et de culture.
Et si t'arrives à la bourre, je te préviens, tu te fais passer un savon devant les 299 autres personnes de l'amphi.

Autrement dit, t'as payé pour te faire chier dessus.

Mais bon, Bob a mis le doigt sur plein de trucs intéressants, Bob a au moins deux divorces qui lui coutent du pognon (oui, ça on l'a su aussi, et on a vu sa troisième femme, toute jolie là, avec son lifting, ses boobs en plastique et sa bouche collagénée) alors on lui passe ses sautes d'humeur, parce que mine de rien, quand on passe quatre jours à se repasser ses propres scénars dans la tête en se disant "hé m... j'ai pas vu ça, et ça, j'aurais du le faire comme ça, mais oui, c'est évident que le perso doit être caractérisé comme ça"... ben c'est que ça en valait le coup.

Alors toi, le petit jeune qui veut percer, un conseil : lire un livre, tout simplement.
Story, de Robert Mc Kee. Le séminaire sous forme de livre, et plus tard, si le coeur t'en dit (et ton portemonnaie aussi), fais donc le séminaire, carrément, parce ça permet quand même de cumuler en une lecture 50 ans d'expérience d'analyse scénaristique pointue.
Et, il faut le dire, même si c'est une question de goût aussi, je n'ai jamais ressenti ça à la lecture des (trop) nombreux livres écrits par des français sur le scénar... (à se demander où nos meilleurs scénaristes ont appris à travailler, parce que, n'en déplaise à Bob, on en a, y a qu'à voir des séries comme Pigalle la Nuit)

Bon, j'y vais, je dois réécrire mes trois livres en cours.
Merci Bobby.

jeudi 1 avril 2010

3 Souhaits

Salut camarade !
Après seulement un an et demi d'absence (mais qu'est-ce que c'est, quand on aime, hein, hein, hein ???) je reviens ici. Il faut dire que mon actualité est légère, deux sorties cette année seulement... alors que mon emploi du temps, paradoxalement, est chargé comme un agenda de ministre. La location de jets est pour bientôt (c'est tellement pénible, le RER, aussi...)
Bref, tout ça pour dire que là, j'ai du chaud bouillant, et du bon (en toute objectivité, puisque c'est de moi) : 3 Souhaits est terminé, que dis je, il est même parti à l'impression...
Sortie prévue début Mai.
Le pitch ? Le voici !

Jérusalem, 12e siècle après Jésus Christ.
En pleine période de Croisades, un homme meurt... et ressuscite.On l'appelait le Kabyle. C'était un Haschichin, un tueur.Mais il est devenu un djinn, désormais. Il s'est réveillé sous la forme d'un génie... enfermé dans une lampe.S'il ne veut pas rester prisonnier de celle-ci jusqu'à la fin des temps, il devra accomplir trois missions.
Trois possibilités de découvrir ses pouvoirs, et leurs limites.Trois aventures au coeur d'un monde mystérieux, celui des Mille et une nuits.
Trois objectifs que son nouveau maître va lui fixer.
Trois souhaits...

La couv, tu l'as vue ci dessus, donc, et deux pages en dessous, quand notre ami le Kabyle (le héros !) est encore "humain"...



Allez, ok, je reviens la semaine prochaine pour en mettre deux de plus...